Transhumanisme : Dystopie ou utopie ?

Le transhumanisme est un sujet vaste et complexe puisqu'il touche à l’éthique, la philosophie mais également de nombreux domaines scientifiques car il n’existe pas qu’une seule façon d’améliorer l’homme. le transhumanisme est un domaine qui avance considérablement actuellement avec la miniaturisations des composants électroniques, les avancés dans la compréhension de cerveau ainsi que les avancés en génétiques. On est en droit de se demander si le transhumanisme n’est pas une folie des grandeurs de l'humanité dans sa quête de perfection ou si bien au contraire c’est le bon chemin à prendre pour continuer d’évoluer dans le bon sens? En détaillant dans un premier temps quels pourraient être les problèmes créés/amplifiés par le transhumanisme pour ensuite rebondire sur les bénéfices que l’on pourrait tirer de ces idées.
D’après l’artice de 01.net traitant d’une étude de Kaspersky, les français sont beaucoup plus conservateurs sur le sujet du transhumanisme que le reste des pays Européens. 32 % des Français jugent le transhumanisme acceptable et parmis ceux-ci seuls 39% croient que ça améliorera réellement leurs modes vie.de nombreuses personnes pensent que l’utilisation de prothèses, implants ou autres est une source immense d’inégalités: si il est possible de s’améliorer physiquement, cognitivement avec des améliorations onéreuses tout le monde ne pourra se les permettre et ça pourrait poser des problèmes notamment sur le marché du travail. cette vision des choses est supportée par l’image que l’on a du transhumanisme via les diverses oeuvres de science fiction en parlant: ces oeuvres dépeignent généralement des sociétés où l’égalité n’est plus qu’un lointain rêve où parfois des cybercriminels sont capables de prendre le contrôle sur les améliorations d’autres, où avec leurs nouvelles forces les Hommes transforment les rues en champ de bataille le point commun de tous ces scénarios c’est la crainte qu’ils créent. un autre problème émerge: ces technologies avancent très vite et parfois même trop pour que les institutions n’aient le temps de suivre laissant un flou quant à leurs réglementations et laissant la porte ouverte à de nombreux excès. l’article des Echos souligne quant à lui la mince frontière existante entre le transhumanisme et la médecine, la médecine a pour but de “réparer” les hommes mais avec le perfectionnement de ces technologies, le résultat d’une opération médicale pourrait être plus efficace que ce qui a été “réparé”, dans des sociétés comme les États Unis, les soins n’étant pas remboursés, même cantonné à un but médicale ça reste une source énorme de disparités. cet article questionne ensuite le bien fondé de cette recherche de la perfection artificielle et propose de se recentrer sur d’autre moyen d’atteindre la perfection cette vision des chose est également partagée par l’article d’Usbek et Rica plus philosophique qui se demande quant à lui pourquoi faut-il rechercher une amélioration de l’Homme et nous demande quel est le prix que nous sommes prêt a payer pour ces améliorations.? Pour finir, d’un phénomène tel que le transhumanisme pourrait résulter une pression sociale énorme: tout comme actuellement une majorité essaie toujours d’avoir le dernier Smartphone ou la plus grosse voiture, une course à l’amélioration pourrait naître avec des conséquences que l’on pourrait imaginer beaucoup plus grave puisque l’on parle ici de modifications directement sur le corps et qui peuvent laisser des traces irréversibles.
Malgré tous ces problèmes alarmant, du transhumanisme pourrait résulter des avancés sociétales, notamment dans l’aide aux personnes handicapées, rendre la vue à un aveugle avec une caméra couplée à un implant cérébral capable de retransmettre les informations de ladite caméra. En réponse au problème de l’implantation, il existe des dispositifs dit non intrusifs comme celui mentionné dans l’article d’Atalntico dans lequel on parle d’une casquette capable de capter les ondes du cortex visuel et de les interpréter de manière à contrôler un ordinateur. L’article continue ensuite pour en venir au fait que des implants cérébraux pourraient permettre de résoudres des problèmes de déficits émotionels, des troubles de l’humeur en stimulant des zones précises. C’est ce que Elon Musk a annoncé le 7 mai 2020 avec son dernier projet le Neuralink dont l’un des objectifs est de pouvoir soigner les addictions en “recâblant” le cerveau. Elon musk affirme aussi que dans les futures versions du Neuralink il sera possible “d’enregistrer” des moments avec toute les ressentis des sens et les émotions incluses avec en plus la possibilité de les rejouer et de les modifier. On peut également penser que avec le cadre de la réglementation, les inégalités liés aux revenus seraient limitées et permettent de réduires celles entre valides et invalides en “réparant” les personnes handicapées pour les “mettre au niveau” des personnes valides. toujours dans un cadre légiféré, l’utilisation de divers implants dans un but récréatif uniquement ne serait pas nuisible, et pourrait permettre à leurs porteurs de plus exprimer leur créativité. Pour terminer, dans l’article de 01.net, il est dit que le transhumanisme est aussi un moyen pour l’homme de rester compétitif face à la montée en puissance des robots et IA sur le marché du travail dans une époque où l’homme devient de plus en plus obsolète.
Pour conclure, le transhumanisme peut certes être dangereux et engendrer de nombreuses dérives mais cependant s'il est réglementé de manière à contenir ces risques il peut être un bond en avant dans l’amélioration de la situations des handicapés, une source de divertissement pour tous ainsi qu’un nouveau moyen de se montrer créatif puisqu’après tout, ne pratiquons nous pas déjà le transhumanisme avec les lunettes et les appareils auditifs qui compensent une déficience parfois naturelle car liée à l’âge, combler les faiblesses de la nature humaine n’est ce pas la base du transhumanisme ?
image de loupe
Voir les sources